Pourquoi travailler beaucoup ne nuit pas nécessairement à la santé
elon une étude récente de l’Organisation mondiale du travail, le fait de travailler 55 heures ou plus par semaine est associé à un risque accru de 35 % de subir un accident vasculaire cérébral et de 17 % de mourir d’une cardiopathie ischémique, par rapport à une semaine de 35 à 40 heures. Les Japonais ont même inventé un mot pour désigner la mort due au surmenage: . En dehors de ces exemples extrêmes, il existe de nombreuses preuves du fait que les personnes qui effectuent un grand nombre d’heures de travail paient un lourd tribut en termes de stress, de fatigue, de burnout, d’épuisement ou de maladie. Selon la 6e enquête européenne sur les conditions de travail, 30 % des travailleurs européens dépassent régulièrement les 40 heures par semaine. Mais il n’est pas simple de déterminer quelles conséquences cela a sur leur bien-être. Certains soutiennent que les heures supplémentaires n’ont pas d’effets négatifs, tant que les employés gardent la maîtrise de leur temps de travail. On peut cependant en douter, lorsqu’on observe des cadres dont les corps souffrent et se rebellent alors qu’ils sont des bourreaux de travail volontaires.
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