Bachar El-Assad a transformé les médecins en tortionnaires
![lejoudedimfr220102_article_012_01_01](https://article-imgs.scribdassets.com/6aqqx5b9q89e7foo/images/fileL4IRG4FB.jpg)
![lejoudedimfr220102_article_012_01_02](https://article-imgs.scribdassets.com/6aqqx5b9q89e7foo/images/fileIHO6PPHY.jpg)
Opération sans anesthésie, coups de pied sur des plaies ou des lésions, malade suspendu au plafond, injection délibérée de substance mortelle. Comment un médecin peut-il être l’auteur présumé de tels actes ? Allant même jusqu’à brûler le sexe d’un adolescent de 14 ans qu’il vient d’asperger d’alcool. Le procès d’Alaa Mousa, accusé de ces crimes, commencera le 19 janvier, à Francfort, en Allemagne. Au-delà de la procédure contre ce chirurgien orthopédique de 36 ans, c’est une des pages les plus sombres de l’histoire de la Syrie qui s’ouvre avec la mise en cause de la responsabilité de dizaines de médecins dans les rouages de la machine de mort du régime Assad. « Vu de l’extérieur, cela semble inimaginable qu’une personne appelée à soigner commette de tels crimes, c’est même particulièrement perturbant, reconnaît René Bahns, avocat d’une des parties civiles. Ce procès sera une étape importante dans la recherche de justice pour la population syrienne victime de ces crimes. »
Alaa Mousa vivait le plus tranquillement du monde en Allemagne depuis cinq ans quand il a été arrêté en juin 2020. Au René Bahns, Khalil accuse le médecin de les avoir frappés avec des tubes en plastique et d’avoir intentionnellement mal soigné son frère.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits