AFFAIRE DELPHINE JUBILLAR LE DOUBLE JEU DU MARI TROMPÊ
La Peugeot de la disparue est désormais au cœur de l’enquête. Elle était bien stationnée à son emplacement… mais dans le sens de la descente, contrairement aux habitudes de Delphine, confirmées par cette photo satellite. Quand les gendarmes ont demandé à Cédric où se trouvaient les clés, il ne s’est pas dirigé vers l’endroit où, d’après son propre aveu, elles étaient d’ordinaire rangées. Il les a récupérées sans une hésitation dans la veste de sa femme.
Perpétuel sourire en coin, provocateur, arrogant et souvent grossier: on ne peut pas dire que Cédric Jubillar facilite la tâche de ses trois avocats. Sa consommation addictive de joints – «une petite dizaine par jour», prétend-il – influence sans doute son comportement. Il dira en avoir fumé un ou deux alors que sa femme, Delphine, venait de disparaître, et c’est en combinaison-pyjama panda, qu’il accueille à son domicile de Cagnac-les-Mines, mercredi 16 décembre 2020 à 4h50, les deux premiers gendarmes de la brigade de Valderiès. «Ça m’a tenu chaud pour chercher ma femme dehors», dit-il. Trois heures plus tard, alors que les investigations continuent, il joue à «Game of Thrones», un jeu vidéo. «Je n’avais pas le choix, il fallait bien que je protège mon château», explique-t-il. Puis, plus tard, à la gendarmerie d’Albi : « Il n’est pas interdit de prendre un peu de bon temps.»
Fin août, Delphine Jubillar écrit : « Je ne suis plus amoureuse. Maison de Bidochon, voiture de Bidochon, vie de Bidochon... Je n’en peux plus »
Cédric Jubillar n’est pas le genre de mari brisé par l’angoisse… Son flegme est même à toute épreuve. Dès le lendemain de la disparition, il utilise la carte de crédit
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