I Want Il All

SPRINGSTEEN EST À NOUVEAU en couverture de votre magazine, et ce n’est pas moi qui vais m’en plaindre. Parmi ses productions récentes, outre le livre avec Obama, la sortie éditée des concerts “No Nukes” de 1979. On vous dit tout le bien qu’il faut en penser dans les pages suivantes. Mais me permettra-t-on une réaction mitigée ? Partagée entre l’enthousiasme né de la qualité du set et de sa remasterisation, et la pointe de déception égoïste de voir publié un disque que j’imaginais rare…

Celui que je possède depuis des décennies ressemble à tous), étiquette blanche sur trois faces des deux disques, une seule avec la setlist. Le son, quant à lui, donne l’impression d’assister au concert dans une pièce capitonnée alors qu’on est muni de boules Quies. Un disque pirate comme des milliers d’autres, rarement écouté, plus souvent consulté, faisant partie des incontournables d’une discothèque. Au même titre que ses semblables autrement légendaires, comme les les des Beatles, les originales de Dylan et du Band, le des Stones (1969, Oakland), le de Hendrix (1970), le des Who (1974) et tant et tant d’autres.