La Croisade, votre dernier long-métrage, dresse le portrait d’une jeunesse qui n’attend plus l’aval des adultes pour agir pour la planète, à l’instar de Greta Thunberg. Quelle est la genèse de ce scénario ?
Le film est né dans un avion, entre New York et Paris ! Nous avions projeté (son deuxième long-métrage sorti en 2018, ndlr) à Manhattan avec Jean-Claude Carrière, et à notre retour il m’a dit : « Tu sais, j’ai souvent de bonnes idées dans les nuages… et j’ai pensé à quelque chose…» C’était la première scène de ce qui deviendrait ! Bien sûr, j’ai adoré, mais je n’étais pas certain de trouver cela juste d’imaginer des enfants obsédés par le climat et leur survie. C’était pour moi une idée d’adultes qu’on donnait aux enfants, et je trouvais cela un peu forcé. J’ai gardé cette scène dans un coin de ma tête, en hommage à la confiance que j’avais envers Jean-Claude, tandis que lui a continué, de son côté, à travailler sur le scénario. Quand, tout à coup, arrive Greta Thunberg qui entame