À LA CONQUÊTE DU SUPERBIKE
« QUE TU FASSES, OU PAS, DE BONS RÉSULTATS NE T’ASSURE PAS AUJOURD’HUI D’AVOIR UN GUIDON »
S’il y a bien une chose sur laquelle tout le monde tombe d’accord lorsqu’on aborde le cas de Lucas Mahias, c’est sur son pur talent de pilotage. Mais avant qu’il ne s’exprime au plus haut niveau, le parcours n’a pas été simple: « Je n’avais pas un rond. » La famille est passionnée de moto et les virées en sportives rythment les week-ends. « Je les voyais partir et revenir. Je dévorais les canards chaque jeudi. Jusqu’à connaître mieux qu’eux les dernières news, autant sur le sport que sur le produit. Et je saoulais tout le monde! » La course le passionne au point qu’il bricole des sliders qu’il colle sur ses jeans, des sliders… en bois afin de faire frotter les genoux lorsqu’il conduit son vélo. Sa passion pour les deuxroues est aussi forte que sa détestation de l’école: « Je ne foutais rien. C’était une punition. Ce qui pousse père et fils à ne pas s’adresser la parole pendant six ans… Un rapport avec l’univers scolaire qui change totalement lorsque l’ado Mahias intègre un CAP de mécanique moto en sortie de troisième. L’apprentissage est une véritable révélation et Lucas devient rapidement premier de la classe. Pierre Mouneu, qui dirige la concession où il fait ses gammes, le prend sous son aile et lui fait connaître ses premiers émois enduristiques. Bien sûr, sans que la famille n’en sache rien. En parallèle, Lucas se monte un scooter et se prend de passion pour le stunt. Au CAP, il rencontre Sébastien Andaluru.
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