À Buenos Aires, l’âme de Palermo Hollywood
PARMI SES ATOUTS, UN GRAND ÉCLECTISME ARCHITECTURAL
à Buenos Aires où le monde entier se donne rendez-vous, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit. Palermo Hollywood est un petit jardin d’exotisme chic et de cosmopolitisme exacerbé. Ses rues pavées, son enchevêtrement de tours modernes et de vieilles façades de maisons basses, ses vitrines opulentes et sa poignée de commerces d’antan. Ses trottoirs en travaux, qui témoignent de continuels investissements immobiliers et viennent rompre la quiétude de ses rues, épargnées par la fureur des grandes avenues… Le tableau invite à se frayer un chemin entre les us et coutumes branchés du village planétaire et les vestiges d’une ville qui se modernise (pâté de maisons par pâté de maisons). La promesse d’un quartier qui bouge a été formulée dès la fin des années 90 par une poignée de jeunes entrepreneurs. Parmi eux, Darío Muhafara, 47 ans, patron du restaurant Green Bamboo,Après une étude de marché et grâce au concours de l’ambassade du Viêtnam, ce qui devait être un bar à sushi se mue finalement en un restaurant spécialisé dans la gastronomie du Sud-Est asiatique. C’est sur ce genre de paris culturels que se construit l’esprit audacieux de Palermo Hollywood. Car, à cette époque, l’offre gastronomique de Buenos Aires se limite à la viande, la pizza et les pâtes. Le régime alimentaire du pays des et ses influences italiennes dans toute sa splendeur ! Pionnier parmi les pionniers, le restaurant Christophe, ouvert de 1997 à 2009, a fait du chef français Christophe Krywonis une star locale.
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