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Umberto Eco, « Éloge du résumé »
ans un article de 1982, Umberto Eco fait du résumé un « art » en redorant le blason d’une pratique scolaire estimée habituellement ennuyeuse et quelque peu pédante. Et il le fait en deux temps: il souligne d’abord l’importance de cette pratique dans l’apprentissage du métier de « téléreporter » qu’il a exercé dans les années 1950, en rappelant les exercices de réduction progressive de séquences de journaux télévisés auxquels il était astreint; il donne ensuite des résumés de quelques lignes de grands romans de la littérature mondiale que douze écrivains italiens ont accepté de faire, dont et Arbasino qui en fait autant avec .
