Le parcours de Dorothée Sausset n’a rien d’académique. Il a été surtout marqué par son goût pour les voyages. Fille d’un père photographe et d’une mère professeure de sport, aînée de huit enfants, elle grandit dans une petite ville de la Drôme, à une demi-heure d’Avignon. Elle part à 18 ans sans véritable vocation mais avec l’envie irrépressible d’aller voir ailleurs, enchaîne les petits boulots à Madrid, Londres et Cuba, puis s’installe à Paris, sur la butte Montmartre, où elle fait la rencontre de Géraldine Valluet, créatrice de bijoux, qui lui apprend l’essentiel du métier pendant près de cinq ans. C’est en chinant ensuite dans le monde entier pour une boutique parisienne qu’elle découvre l’Inde, en 2004. Elle tombe amoureuse d’un antiquaire de Delhi, ne repart plus et devient styliste d’accessoires de mode (foulards, sacs et bijoux) pour des marques françaises pendant dix ans. Dès son arrivée, elle débute le vinyāsa puis plus tard le kundalini, qui apaise une boulimie qu’elle traînait depuis l’adolescence. Elle dédie deux ans de sa vie à cette pratique puis se forme pour l’enseignerElle partage désormais sa vie entre Delhi et Goa, ses sources d’inspiration, mais aussi Jaipur, où chaque pièce qu’elle crée est réalisée dans un atelier traditionnel, avec soin et conscience.
