VELVET, MINE D’OR
Les yeux brillants, sourire aux lèvres, Todd Haynes fixe la piscine du Majestic. Le réalisateur de et porte une chemisette à carreaux qui lui donne une allure d’éternel étudiant – le style qui, sur un campus, permettait en 1995 aux fans de Pavement de se reconnaître entre eux. La veille au soir, Haynes a pu voir et entendre à plein volume son documentaire (« le premier de toute ma vie, à 60 ans, c’est drôle hein ? ») sur le Velvet Underground, au Palais des festivals. Et il semble qu’en termes de puissance, cela ait agi d’une drôle de façon sur lui. Comme s’il comprenait qu’il avait fait autre chose que répondre àmontre à Warhol les pages qui concernent le Velvet dans le livre d’illustrations hyperréalistes de Guy Peellaert) en passant par ces images uniques d’un concert à Chicago où Maureen Tucker n’est pas à la batterie mais... à la basse !
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