BOB DYLAN LES TEMPS MODERNES
POUR DYLAN, LES années 1980 ont constitué une période d’errances et de tâtonnements, parsemée de fulgurances et de chefs-d’œuvre (“Every Grain of Sand”, “Licence to Kill”, “Brownsville Girl”), parfois orphelins (“Blind Willie McTell”, “Foot of Pride”) et d’excellents morceaux, souvent mal servis.
L’avènement de MTV et des vidéoclips, celui des synthétiseurs et des boîtes à rythmes, des productions clinquantes à base de reverb’ et d’effets de studio, l’ère des superstars planétaires privilégiant leur image, de Michael Jackson à Madonna, ont perturbé l’écosystème culturel spontané des années 1960 dont il était issu. S’extrayant progressivement de sa période born again qui a stupéfié et désarçonné sa fan base, s’il continue de briller la plupart du temps sur scène, en studio, il se cherche.
Aucun artiste n’est plus réticent au peaufinage des nouveaux standards de l’industrie, aux traitements sonores exigés. Il va donc essayer différents producteurs, avec des bonheurs mitigés et des relations déroutantes, se substituant
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