AVEC LES “GUERRIÈRES” DE LA BRIGADE DE PROTECTION DES MINEURS
Comme la commandante Armelle, elles disent que travailler ici, c’est «fabuleux, comme exercer l’un des plus beaux métiers du monde, l’un des plus durs aussi ». « On est au coeur du métier de policier, ajoute la capitaine Stéphanie, 38 ans. On protège celles et ceux qui ne peuvent pas se protéger eux-mêmes. À 18 ans, vous pouvez pousser la porte d’un commissariat pour déposer plainte ; à 5 ans, non. » Mais elles disent aussi qu’en intégrant la Brigade de protection des mineurs (BPM) on plonge « dans le côté sombre de l’humanité ». La commandante Armelle ajoute : « Il faut s’attendre à affronter un cataclysme. »
, la fameuse Brigade de protection des mineurs, celle filmée par Maïwenn dans son film est installée non plus quai de Gesvres mais aux Batignolles, près du nouveau tribunal. Une soixantaine de fonctionnaires n’y traitent que d’une seule thématique : les mineur·es victimes de violences, physiques et/ou – dans l’immense majorité des cas – sexuelles. Contrairement à tous les autres corps de la PJ, la majorité des fonctionnaires y est féminine : plus de 60 %. Certes, la BPM est dirigée par un homme, le commissaire divisionnaire Christophe Molmy, qui affirme : Mais la numéro deux est une
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