Qu’est-ce qui a motivé ce choix de vie ?
Piers Faccini : En 2012, en rentrant à Londres d’un voyage au Mexique, je ne voulais plus vivre dans une métropole. Dans cette énergie, j’ai rencontré ma femme qui est napolitaine. On pensait à l’Espagne et en chemin, on est tombés sur les Cévennes. Je voulais être près de la nature, de ses rythmes, des saisons et de la terre, des sons et des odeurs. Et puis on a eu deux enfants à qui on voulait offrir le cadeau d’une forme d’innocence, possible à un jeune âge seulement, à la campagne.
Vous vivez toujours dans la même maison ?
On déménage dans quelques mois. On a vécu ici tant que les enfants étaient petits, proches d’un village, dans les bois. Là on monte en altitude et on va vivre dans le Parc National des Cévennes, plus isolés, sans vis-à-vis. C’est une ancienne ferme siècle avec 20 ha de bois et terrasses, des sources, d’où on ne voit que la montagne. C’est le paradis.