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États-Unis : une camionnette percute une gay pride en Floride, un mort
Un conducteur a percuté des spectateurs avec son véhicule le samedi 19 juin, au début d’un défilé LGBTQ, à Wilton Manors, en Floride.
Le conducteur d’une camionnette a heurté plusieurs personnes rassemblées pour un défilé de la fierté gay, samedi 19 juin aux États-Unis, tuant au moins un homme, a rapporté un média américain. L’incident, dont on ne sait pas encore s’il s’agit d’une agression délibérée, est survenu au départ du défilé LGBTQ (lesbiennes, gays, bisexuelles, trans, queers), dans la ville de Wilton Manors, en Floride. Le conducteur de la camionnette a été arrêté puis placé en garde à vue. Le véhicule s’était aligné avec les chars participant à la parade, mais a accéléré et heurté plusieurs personnes, a rapporté le média Local 10 News.
Au moins deux hommes ont été heurtés par le véhicule et l’un d’eux est décédé, a déclaré le maire de Fort Lauderdale, Dean Trantalis, présent au défilé. Selon lui, la camionnette a en fait visé la voiture d’une membre démocrate du Congrès, Debbie Wasserman Schultz, qui se trouvait dans une décapotable, mais l’a manquée de peu.
«Il s’agit d’une attaque terroriste contre la communauté LGBT», a déclaré Dean Trantalis. «C’est exactement ce que c’est. Pas vraiment un accident. C’était délibéré, c’était prémédité, et c’était ciblé contre une personne en particulier. Heureusement, ils ont raté cette personne mais malheureusement ils ont atteint deux autres personnes» a-t-il déploré.
Gay Pride 2021 : une Marche des Fiertés revendicative à Paris
La Marche des Fiertés Lesbiennes, Gaies, Bisexuelles et Transexuelles (LGBT), anciennement appelée Gay Pride, a changé de trajet à Paris, après un défilé au petit format et un événement virtuel l’an dernier en raison du contexte sanitaire. Pour la première fois depuis sa naissance en 1977, la Gay Pride parisienne a eu pour point de départ une ville de banlieue, Pantin en Seine-Saint-Denis (93) samedi 26 juin pour rejoindre place de la République à Paris. «Leurs fiertés et leur besoin de visibilité ne s’arrêtent pas au périf» avait expliqué l’Inter-LGBT, l’association organisatrice en Île-de-France. Le but était que «la marche ressemble aux bénévoles et gens qui l’organisent, qui n’habitent pas tous un duplex dans le Marais mais en banlieue», affirme Matthieu Gatipon-Bachette, porte-parole de l’Inter-LGBT.
«Ce départ en dehors de Paris est historique et crée un trait d’union entre personnes racisées et vie gay de Paris, qui fait suite à l’évolution de la communauté vers plus de convergence des luttes», avait précisé Erwan Passey, président de
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