Trans : pourquoi en parle-t-on autant ?
Il y a eu des films de fiction, comme Girl, de Lukas Dhont ou Lola vers la mer, de Laurent Micheli, des documentaires, comme Petite fille, de Sébastien Lifshitz. Il y a eu des témoignages, comme celui de Lilie, petite fille transgenre qui ne parvient pas à changer d’état civil, mais aussi des drames, comme le suicide de cette lycéenne, à Lille, en fin d’année 2020. A la télé ou dans la rue, on entend des jeunes se définir comme « cis », « trans FtM » ou « trans MtF », « non-binaire » ou « queer » et revendiquer leur liberté de genre, refusant les pronoms classiques au profit d’un « iel » encore peu répandu. En quelques mois, la question des trans – ces personnes qui veulent vivre sous un genre différent de celui de leur naissance – a pris une place majeure dans le débat public. Non sans heurts, à coups de militantisme souvent virulent, et de réactions de rejet. Le sujet suscite passions, crispations et interrogations.
Première hypothèse pour expliquer cette
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