Tomás Saraceno, de l’Anthropocène à l’« Aerocene »
’histoire d’ débute, en 2007, avec le Museo Aero Solar (le Musée aérosolaire, une entité mobile qui investit des sites à travers le monde) et se développe permet à Tomás Saraceno d’apporter une réponse scientifique et artistique aux problématiques liées à la pollution, au changement climatique, au développement durable et au dépassement des barrières géographiques et sociales. Si certains assimilent ce projet militant à une vision utopique, d’autres n’hésitent pas à qualifier l’artiste de Léonard de Vinci du XXI siècle, le père de ayant en son temps étudié de près le vol des oiseaux pour réaliser les premières machines volantes. Architecte devenu artiste, Tomás Saraceno (né en 1973, à Tucumán, en Argentine) est célèbre pour ses installations immersives et poétiques souvent conçues avec des philosophes, des biologistes, des astrophysiciens voire des arachnologues. Il est notamment connu pour ses œuvres créées à partir de toiles d’araignée dont il possède plus de 300 espèces dans son atelier, à Berlin. Ce dialogue entamé avec ces tisseuses de fil est une autre manière d’alerter sur la nécessaire protection de l’espèce humaine et du règne animal dans son ensemble et d’explorer de nouveaux modes de vie, de se mouvoir, d’habiter et de percevoir notre environnement. Sa démonstration effectuée sur le site historique rémois est visible en ligne sur celui de la maison Ruinart.
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