« L’air appartient à tout le monde »
aime à dire Tomás Saraceno qui a créé, à partir de 2007, avec des communautés du monde entier, son projet et sa fondation Aerocene. Reposant L’une de ces sculptures aériennes avait pris son envol à Paris, en 2015, pendant la COP 21. Une autre s’élancera à l’occasion de la carte blanche qui lui est donnée au palais de Tokyo cet automne. En lançant des ateliers avec des enfants des écoles de Paris, Tomás Saraceno entend entrer dans l’époque « aérocène », époque de conscience écologique, et mettre un terme à l’ère « anthropocène », au cours de laquelle l’homme a dégradé l’écosystème terrestre. Dans l’exposition, une salle entière est dédiée à des kits d’« air-bags » de petit format, que les visiteurs peuvent emprunter pour les faire voler. Ils sont équipés de capteurs qui permettent de repérer les dioxydes et de mesurer la qualité de l’air où qu’ils se trouvent.
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