LE VERTIGE À LA VIE D’AVANT DU RETOUR
En mai dernier, la fin du troisième confinement, enfin ! Un sentiment de bonheur retrouvé, l’impatience enfin comblée, la possibilité de sortir, de s’éloigner de chez soi, de retrouver une vie sociale. Comme une obligation de filer en terrasse, même sous les trombes d’eau, de retourner au cinéma (plus de deux millions d’entrées la première semaine), bientôt d’acheter un billet d’avion ou de train, direction ailleurs. Mais pour d’autres, pas si minoritaires qu’il n’y paraît, le retour à ce qu’on appellera hâtivement « la vie d’avant» n’est pas forcément synonyme de réjouissances. Le printemps terminé, l’été vite passé, qu’en sera-t-il en septembre quand sonnera le retour au bureau, dans les transports en commun et les magasins noirs de monde ? Le retour de la course infernale entre le boulot, les enfants à aller chercher à l’école, les courses, un peu de temps pour ses ami·es, les bouchons sur la route du retour et
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