PHILIPPE LABRO
“Randy Newman est un génie”
JOURNALISTE HORS-PAIR, GRAND REPORTER AYANT OFFICIÉ POUR LES PLUS GRANDS QUOTIDIENS ET MAGAZINES DE SON TEMPS, réalisateur de films qui ont comptabilisé des millions d’entrées, intime de Jean-Pierre Melville, parolier, auteur de romans qui ont reçu des prix et touché un large public, fils de Justes qui ont caché des Juifs pendant la guerre, ancien patron de RTL qui a rencontré les plus grands de ce monde, témoin de l’assassinat de John Fitzgerald Kennedy à Dallas, Philippe Labro a publié à l’automne dernier un très beau livre de souvenirs, “J’Irais Nager Dans Plus De Rivières”, dans lequel il parle beaucoup de musique. Car l’homme connaît très sérieusement son sujet. Plus multicarte, on ne connaît pas.
Evidemment Elvis
ROCK&FOLK: Vous souvenez-vous du premier disque que vous vous êtes acheté?
Non, impossible. Mais je me souviens des premières chansons qui m’ont marqué, c’étaient celles de George Brassens. Puis je suis parti aux Etats-Unis alors que j’avais dix-huit ans, en 1954. C’était le big bang du rock’n’roll juste après. J’ai adoré. Je vénérais Fats Domino — un géant —, Chuck Berry, Eddie Cochran, Jerry Lee Lewis, le “Rock Around The Clock” de Bill Haley — le film “Blackboard Jungle” m’avait profondément marqué — et évidemment Elvis. Il y avait ses déhanchements, sa présence
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