Rock and Folk

The Attractions

“Un disque solo étonnamment médiocre, une escapade à oublier”
“MAD ABOUT THE WRONG BOY”
F-Beat

’EST À PEINE S’IL VOIT QUI SONT CES TYPES. Ça me dit quelque chose, rafraîchissez-moi la mémoire? Dans son livre “Musique Infidèle Et Encre Sympathique”, Elvis Costello ne mentionne The Attractions, soit Steve Nieve, Bruce et Pete Thomas, que pour minimiser leur contribution — son groupe, ses musiciens, des techniciens, et non pas, comme lui, des auteurs-compositeurs, des Créateurs. S’ils furent bons, c’est raconte Elvis. Selon sa version, Costello sauve Pete de la misère et de l’anonymat en l’ordonnant “membre fondateur des Attractions”. Nous sommes en 1977, le binoclard vient de sortir “My Aim Is True”, accompagné de musiciens américains (le groupe Clover). Pour rivaliser avec les Sex Pistols et Clash, il lui faut son gang londonien. Il passe avec Pete Thomas une annonce dans le Melody Maker — mission: trouver un bassiste et un clavier. Ils embauchent d’abord Bruce Thomas, que Costello présente rétrospectivement comme un ringard — écumant le circuit depuis 1967, ce Thomas (qui n’a aucun lien de parenté avec Pete) a enregistré avec Peter Bardens, Bridget St John, Al Stewart, Moonrider et surtout Sutherland Bros & Quiver: que des vieilles lunes.

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