JMB, un titre pour l’Histoire
e 8 juin 1991, depuis ce jour où Jean-Michel Bayle s’est assuré du titre Supercross dans le stade appelé « State Fair Speedway » d’Oklahoma City, est donc une date historique pour le sport moto français. Le natif de Manosque, qui allait par la suite ajouter deux nouvelles plaques de numéro 1 à sa collection cette année-là (avec les titres de champion US de motocross 250 et 500 cm, un triplé inédit et jamais réédité par la suite), a en effet accompli, en réussissant à battre les pilotes américains chez eux, quelque chose d’immense, que nous pouvons (tenter de) comparer avec d’autres sports pour bien en mesurer la dimension. C’est un peu comme si, toujours venant de France, un joueur de golf parvenait à s’imposer au Masters et à l’Open américain, comme si un joueur de basket-ball gagnait le championnat NBA avec son équipe tout en étant distingué comme meilleur joueur de la saison (qu’on désigne sous l’appellation « MVP », c’est-à-dire « Most Valuable Player »), ou comme si un pilote automobile remportait la NASCAR Cup Series. Pour revenir à nos moutons, en l’occurrence au championnat Supercross US, un rappel historique s’impose, pour nous permettre de mieux appréhender la portée de ce titre décroché par le pilote français en 1991. Le Supercross est né de l’imagination fertile d’un certain Mike Goodwin, promoteur de concerts de rock aux États-Unis qui a, un beau jour
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