Algérie : ce qui ne change pas
Ils l’ont promis, ils l’ont fait. Les « décideurs », comme les appelle la rue algérienne, avaient annoncé qu’après s’être débarrassés d’Abdelaziz Bouteflika ils organiseraient une présidentielle, une réforme de la Constitution, puis qu’ils feraient renouveler l’Assemblée nationale populaire. En décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune est devenu président. En janvier de cette année, il a promulgué une modification de la charte constitutionnelle où est inscrit noir sur blanc, dans son préambule, le rôle fondateur du du 22 février 2019. Samedi prochain auront lieu des législatives anticipées pour clore ce cycle de réadaptation des institutions au mouvement de contestation qui a secoué le pays depuis plus de deux ans et qui a permis l’éviction des tenants de l’ancien régime. Et pourtant, comme l’admet le politologue Naoufel Brahimi El Mili, rien n’a fondamentalement changé:
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