JE CULTIVE, JE CUEILLE ET JE ME SOIGNE MON JARDIN MÉDICINAL
Elles s’appellent Prunus cerasus, Ribes nigrum, Humulus lupulus… Baptisées de noms savants ou poétiques, ces plantes sont utilisées depuis l’Antiquité pour leurs vertus médicinales dans des décoctions, infusions et autres tisanes, en usage externe ou interne. Anti-inflammatoire, antiseptique, digestive, antitussive ou sédative : chacune possède des propriétés bien utiles pour soulager les petits maux et désagréments du quotidien. Si certaines ont besoin d’être plantées, comme le cerisier, le cassissier ou le houblon, d’autres poussent spontanément, à l’instar du plantain, de l’ortie ou encore du millepertuis. Ces « spontanées » sont, certes, invasives, mais possèdent au même titre que les autres de nombreux bienfaits pour la santé dont il serait bien dommage de se priver.
Des remèdes naturels à portée de main
Un petit carré de terre à cultiver ? C’est l’occasion de se lancer dans la phytothérapie maison. Pour autant, un jardin médicinal ne s’improvise pas ! Favoriser l’esthétique, c’est bien, mais pour que vos plantations soient vraiment utiles, il est essentiel de prendre en compte l’aspect fonctionnel. Troubles du sommeil, mauvaise circulation, problèmes de digestion, rhumes fréquents… : avant de se mettre à biner et planter, le mieux est de
