LIBRAIRIE DE L’EXPRESS
C’ÉTAIT KUBRICK
PAR MICHAEL HERR, TRAD. DE L’ANGLAIS (ÉTATS-UNIS)
PAR ERWANN LAMEIGNÈRE.
SÉGUIER, 112 P., 14,90 €.
PARCE QU’IL NE SORTAIT QUASIMENT PAS de son immense manoir anglais de Childwickbury, on se fait de Michael Herr. Cela peut sembler dérisoire, mais ça en dit long sur le personnage, comme de savoir qu’il avait dans sa penderie une seule et même tenue… en douze exemplaires. Un maniaque? C’est vite dit. Ni de droite ni de gauche, d’un humour féroce (il vénérait Jonathan Swift) et maladivement pingre, Kubrick était surtout aussi stratège que perfectionniste. Exilé au Royaume-Uni, il détestait Los Angeles. Or il avait besoin de Hollywood pour monter ses films. Cela demandait de la patience et de la ruse, et ce ne fut pas une mince affaire pour ce diable d’homme que de consacrer sa vie au cinéma alors qu’il méprisait les acteurs plus que tout…
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