« NAPOLÉON » LE SACRE INACHEVÉ DE STANLEY KUBRICK
« CES FILMS QUI NE SE SONT PAS FAITS », 1/3. AVANT « LE CROCODILE » DE GÉRARD OURY ET « AU-DELÀ DE LA MER EGÉE » D’ELIA KAZAN, RETOUR SUR LES DRAMES ET LES ÉVÉNEMENTS QUI ONT EMPÊCHÉ CES PROJETS AMBITIEUX DE VOIR LE JOUR
Courant 1971, le couperet tombe : la Metro Goldwyn Meyer ne produira pas le « Napoléon » de Stanley Kubrick. A 43 ans, le réalisateur des « Sentiers de la gloire », de « Lolita » et, bientôt, d’« Orange mécanique » voit anéantis ses espoirs d’ériger ce que certains considèrent toujours, même tué dans l’œuf, comme son chefd’œuvre absolu. Pendant quatre ans, il a travaillé sans relâche à ce qui devait être sa grande fresque historique, dans le prolongement de « 2001, l’odyssée de l’espace ». Bonaparte, génie militaire comme l’Histoire n’en a pas
