ANDRÉ LEON TALLEY LE PHARAON DE LA MODE
Ce flamboyant colosse de 1,98 mètre a les dents du bonheur et des pépites de glam plein la tête. Il se raconte sans fard, au fil de sa voix chaude qui chante le Sud. Dès l’âge de 9 ans, le petit André Leon découvre les pages de « Vogue », dont il tapisse les murs de sa chambre. Son père, qui cumule les boulots – métayer le jour, taxi la nuit –, le confie, alors qu’il n’a que 2 mois, à sa grand-mère adorée qui vit à Durham, en Caroline du Nord. Une petite ville dont il dit qu’elle est pauvre, rurale, laide et rongée par le ségrégationnisme. Sa vie s’organise alors autour de Dieu, des études et des principes d’une bonne éducation. Lui qui ne jure que par les grands auteurs obtient un master en littérature française et écrit sa thèse sur la compagne noire de Baudelaire. Mais son goût pour le beau vêtement le rattrape. Il part pour New York, où la providence l’attend. Diana Vreeland, la rédactrice en chef du « Vogue » américain, le remarque: premier stage. Elle décèle chez lui un talent inné et l’introduit auprès d’Andy Warhol. Son destin est en marche :
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