Le crépuscule des sarkozystes
D’une fidélité sans faille à leur mentor, ils chassent en meute et donnent le la à droite depuis plus de quinze ans. Depuis la campagne victorieuse de Nicolas Sarkozy en 2007, ses fidèles sont de toutes les batailles politiques, que ce soient des historiques de la première heure, comme Brice Hortefeux, Pierre Charon, Franck Louvrier, Nadine Morano, Éric Ciotti, Christian Estrosi, Rachida Dati et Frédéric Péchenard, ou des représentants de la nouvelle génération, comme Guillaume Peltier et Geoffroy Didier, cofondateurs de La Droite forte en 2012, ou encore Guillaume Larrivé.
Mais les voilà aujourd’hui l’arme au pied, privés de champion, un peu déboussolés et divisés sur la marche à suivre. laisse tomber l’un d’eux. L’ancien président a beau rester la référence à droite, le chouchou des militants Les Républicains (LR) comme des sympathisants, sa condamnation en première instance dans l’affaire des écoutes, le 1 mars, a brisé les rêves de ceux qui l’imaginaient déjà repartir au combat en 2022. Et, alors que beaucoup envisageaient de reprendre les armes pour l’ex-ministre François Baroin, dauphin tout désigné, celui-ci a préféré s’effacer, les laissant orphelins.
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