L’expertise controversée des psychiatres judiciaires
C’est un « cas d’école ». Le 14 avril, la Cour de cassation va rendre son avis dans une affaire très médiatique, qui rythme depuis quatre ans le débat sur le poids des expertises psychiatriques au sein des tribunaux. L’institution devait trancher l’affaire Sarah Halimi, retraitée juive de 65 ans rouée de coups puis défenestrée en avril 2017 par son voisin de 27 ans, Kobili Traoré. A l’époque, cet accro au cannabis de confession musulmane explique s’être senti « possédé » et « oppressé par une force extérieure, une force démoniaque » lors de son crime, au cours duquel il avait sauvagement agressé cette mère de famille aux cris de « Sheitan » [Diable, en arabe] et « Allahou Akbar
Depuis 2017, trois expertises psychiatriques successives ont examiné la question de savoir si le jeune homme devait être jugé par une cours d’assises, ou déclaré pénalement irresponsable
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