La scène se passe dans quelques années, de l’autre côté des Alpes. Un patient souffrant d’une maladie invalidante et incurable a fait une demande de suicide assisté, après y avoir longuement réfléchi. Devant son ordinateur, le malade entame son ultime conversation : une consultation obligatoire destinée à évaluer ses facultés cognitives, ceci afin que la procédure soit acceptée, ou refusée. Sauf que, de l’autre côté de l’écran, ce n’est pas un psychiatre qui écoute. Non, l’entité en charge d’analyser l’état du patient est une intelligence artificielle (IA). Cette dernière acquiesce, et fournit un code à quatre chiffres. Le patient dispose alors de 24 heures pour déverrouiller une machine qui lui permettra de mettre fin à ses jours, de la manière la plus paisible possible.
On pourrait se croire dans un scénario de science-fiction, où les robots auraient droit de vie et