À Saint-Émilion, une vente de grand cru au goût amer
Envoyée spéciale Saint-Émilion (Gironde)
La campagne s’est soudainement mise à bruisser et, en ce début de printemps, le vent n’y est pour rien. Ces derniers jours, les allées et venues aux pieds des vignes des grands crus classés de Saint-Émilion (Gironde) intriguent. « Ici, tout se sait très vite », confirme Joséphine Duffau-Lagarrosse, depuis la terrasse qui surplombe le domaine familial : le château Beauséjour Duffau-Lagarrosse, premier grand cru classé B depuis 1955.
Depuis cet été, ces 6,8 hectares perchés sur les raconte l’œnologue et ingénieure agronome. Mais la jeune femme, responsable d’exploitation dans le Médoc, n’est pas la seule à convoiter les raisins. Deux autres familles sont sur les rangs. C’est la Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), l’organisme chargé d’orchestrer la politique foncière rurale sous la tutelle de l’État, qui dévoilera mercredi le nom de l’heureux élu.
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