Pourquoi Sarkozy tend la main à Macron
Et si, demain, Nicolas Sarkozy apportait la droite sur un plateau à Emmanuel Macron ? Les deux hommes, qui depuis trois ans nourrissent des relations complexes, entre attirance réciproque, tactique, méfiance, et intérêts bien compris, se sont longuement téléphoné lundi, après la condamnation de l’ancien président à trois ans de prison, dont un ferme, dans l’affaire des écoutes. Ce n’était bien sûr pas le moment d’aborder l’hypothèse d’un accord politique entre eux. Mais celle-ci n’est plus taboue. Sarkozy lui-même lui a donné corps. Quand l’interroge, mercredi, sur un possible soutien au chef de l’État à la présidentielle, il élude, refuse pour l’heure de , promet qu’il se prononcera le moment venu [s]. Mais il n’exclut rien. Le fondateur des Républicains acte ainsi explicitement que son choix ne se limitera pas aux seuls prétendants de sa famille politique, LR ou ex-LR. Un coup de tonnerre pour la droite. Et une gifle pour ceux qui rêvent de lui succéder à l’Élysée, de Xavier Bertrand à Valérie Pécresse en passant par Bruno Retailleau.
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