La Champagne avant le champagne
es archéologues ont quelques pépins. Mais, pour eux, c’est plutôt une bonne nouvelle. Depuis que la loi a rendu obligatoire, au début du siècle, la réalisation de fouilles avant chaque grand chantier de construction, des équipes de scientifiques, majoritairement menées par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), inspectent méthodiquement nos contrées. Ils n’en sont pas moins des hommes comme les autres, si bien que leurs yeux s’attardent bien souvent sur les vestiges – demeures, tombes, etc. – les plus clinquants, où ils exhument parfois bijoux, vaisselle, sculptures ou mosaïques inestimables. Dans certains domaines, comme la viticulture, et dans de nombreuses régions, leurs connaissances restent éparses, faute de traces tangibles. « La Champagne en fait partie, ce qui une étude sur le vignoble champenois avant l’invention, au xviie siècle, du fameux mousseux. Or la question n’est pas anodine. Nous avions peu d’informations sur ce quart nord-est de l’Hexagone et sur la progression de la viticulture durant l’Antiquité. »
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