Le lent renouveau de la recherche russe
A la fin de ses études, Alexey Kavokin ne s’imaginait sans doute pas diriger plusieurs laboratoires en Russie. « Au début des années 1990, l’Union soviétique s’effondrait. Nous faisions face à une crise économique très profonde. Les salaires au sein de l’Académie des sciences – l’équivalent du CNRS – atteignaient à peine 10 dollars par mois, entraînant le départ de dizaines de milliers de cerveaux vers l’étranger », raconte le physicien, né à Saint-Pétersbourg.
Trois décennies plus tard, le scientifique chapeaute deux unités de recherche sur le sol russe, ainsi qu’une autre en Chine. « Beaucoup de choses se sont améliorées ces dernières années, assure-t-il. Dans les années 1990, le financement de la recherche était proche de zéro. Il semble maintenant comparable à celui de la France
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