Les confidences du dernier seigneur de Wall Street
Pour une fois, Henry Kravis, un des K de la firme d’investissement Kohlberg, Kravis, Roberts & Co (KKR), ce « barbare » monté à l’assaut du géant du tabac et de l’alimentaire RJR Nabisco, si bien croqué dans le best-seller , ne descend pas de son jet privé. Fini les escales de soixante-douze heures à travers le monde, dont il est si coutumier. Le voici sur Zoom, assigné à résidence dans ses bureaux new-yorkais par le coronavirus. Son regard est aussi magnétique que quand il passait pour un requin de la finance. C’était l’époque triomphante des années fric et de l’appât du gain. Grâce aux montagnes de dettes que Henry Kravis, son cousin Jerry Roberts et leur mentor George Kohlberg montaient à la chaîne pour racheter des entreprises, ils sont
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