ELLES REFUSENT D’AVALER LA PILULE
« Arrêter m’a libérée. » « C’est trop dangereux. J’ai choisi de m’en passer. » « Stop aux produits chimiques dans mon corps ! » « Sans elle, j’ai retrouvé mon désir. » Delphine, Alexia, Lucie et Marie ont entre 22 et 43 ans, des vies, des amours, des métiers différents, mais un ennemi commun : la pilule. Pendant des années, elles ont eu rendez-vous à heure fixe avec le petit comprimé. Aujourd’hui, elles déchantent. Maux de ventre, migraines, sautes d’humeur, baisse de la libido, acné, danger pour la santé et pour l’environnement, leurs doléances n’en finissent pas… Et elles en parlent ! Dans les soirées entre amies, sur les forums médicaux d’Internet, pendant les pauses entre collègues, le sujet s’invite dans les conversations. Entre mères et filles, féministes d’hier et d’aujourd’hui, la pilule est devenue le cachet de la discorde. En 2017, la liste de ses inconvénients, recensés dans « J’arrête la pilule » de Sabrina Debusquat, se transformait en succès de librairie. Mireille, retraitée, deux enfants, trois avortements clandestins, n’en revient toujours pas : « Les femmes d’aujourd’hui sont devenues dingues ! Se rendent-elles compte de ce que la pilule nous a apporté ? Se sont-elles un instant imaginé
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits