DANS LA MARGE
ROBERTO ALAGNA
TÉNOR
YYYY « Le chanteur ».
Sony. Ø 2020. TT : 47’.
« J’ai voulu que ce disque soit une fête. Après ce que nous avons vécu,), influences gipsy ( de Django Reinhardt), arabo-andalouse ( d’Enrico Macias) voire polonaise (l’endiablé partagé avec son épouse la soprano Aleksandra Kurzak). Mais le tout est unifié par la signature vocale de l’interprète qui laisse son opulence lyrique au vestiaire pour jouer les nonchalants, avec toujours son légendaire rayon de soleil dans la voix et sur les mots. A ce jeu, (Brel, avec de discutables extrapolations en italien tirant vers l’aigu) perd sans doute une part de son drame, alors qu’un rien de noirceur canaille fait ailleurs défaut ( de Serge Lama qui donne son titre à l’album, , chanté jadis par Mouloudji). La science des enchaînements et des arrangements, défendus par d’excellents musiciens, nous incite cependant à le suivre dans ce voyage, surtout quand d’insouciantes tonalités jazzy prennent le dessus (, …). Les fans du ténor apprécieront aussi quelques clins d’œil à l’univers de l’opéra, tel ce souvenir du chœur à bouche fermée de qui s’invite au début de l’immortel .
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