Hormones du plaisir Elles s’impriment dans notre cerveau
La nouvelle a sans nul doute provoqué un pic de dopamine dans les cerveaux des neuroscientifiques. Car, à propos de la dopamine, célèbre messagère des plaisirs inattendus, comme pour sa cousine la sérotonine – communément dénommée “hormone du bonheur” –, on pensait avoir tout dit… ou presque. “Ce pourrait être un moment charnière dans l’étude de ces neurotransmetteurs”, se réjouit Jean-Antoine Girault, neurobiologiste à l’Institut du Fer à Moulin, à Paris (Inserm/Sorbonne université). “Il s’agit du premier lien direct entre l’action chimique de la sérotonine et de la dopamine et la régulation des gènes des neurones”, applaudit son confrère Michael Bader, au Centre Max Delbrück pour la médecine moléculaire (Berlin).
C’est, de fait, une surprise de taille, qui a été dévoilée par une équipe de neuroscientifiques menée par Ian Maze, de l’école Icahn de médecine à Mont Sinaï (New York) : dopamine et sérotonine,
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