l’oeuvre du mois Dvorak Concerto pour violoncelle op.104
« Je viens juste de terminer le premier mouvement d’un concerto pour violoncelle !! […] Et je me demande encore pourquoi je me suis embarqué dans un tel travail », écrit Dvorak au cours de l’automne 1894. L’auteur de la récente Symphonie « Du Nouveau Monde », qui vit alors à New York, achève l’œuvre le 9 février, avant de réviser – et allonger – la conclusion au printemps, une fois rentré en Bohême. Le troisième et dernier volet repense désormais aux deux premiers, sans gagner de cadence. Celle proposée par Hanus Wihan (1855-1920), principal conseiller technique du compositeur dont on trouve l’écriture sur la partition autographe, sera d’ailleurs fermement rejetée dans une lettre à l’éditeur Simrock l’année suivante.
Désamour?
Avec « ses aigus nasillards et ses graves qui marmonnent », le violoncelle, dont la place se trouve « au sein de l’orchestre et dans la musique de chambre », ne plaisait guère outre mesure au compositeur – son élève Ludmila Vojackova-Wecht, qui rapporte le propos, a-t-elle pris une boutade pour argent comptant ? Dvorak, tout en reconnaissant à l’instrument des «
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