Diapason

LES 160 DU MOIS CRITIQUES

en studio

• L’année Beethoven se referme avec un Triple Concerto réunissant Martin Helmchen, Antje Weithaas et Marie-Elisabeth Hecker chez Alpha, des sonates pour violoncelle et pianoforte par Raphaël Pidoux et Tanguy de Williencourt chez HM, Le Christ au mont des Oliviers sous la baguette de Simon Rattle, avec Elsa Dreisig, Pavol Breslik, chez LSO Live…

• Pierre Hantaï dans les Suites pour clavecin de Handel ? Pour très bientôt chez Mirare, qui nous promet également un programme Boccherini par Les Ombres.

• Le Te Deum et la Messe no 2 de Bruckner étaient sur les pupitres de l’Orchestre des Champs-Elysées et du Collegium Vocale Gent de Philippe Herreweghe (Phi).

• Deux violoncellistes, deux histoires de famille. Edgar Moreau a embarqué frères et sœur dans les Bagatelles de Dvorak et la Suite op. 23 de Korngold (Erato), tandis que Sheku Kanneh-Mason et sa fratrie enregistraient Le Carnaval des animaux (Decca).

• Saint-Saëns, cette fois en sonates et en trio, ce sera par Bertrand Chamayou, Renaud Capuçon et Edgar Moreau (Erato).

• Le concert donné en janvier dernier par le compositeur américain John Williams à la tête des Wiener Philharmoniker arrive chez DG. En guest star, Anne-Sophie Mutter.

• Le mezzo Eva Zaïcik et le Consort de Justin Taylor ont enregistré pour Alpha un « Royal Handel ». Tandis que l’Ensemble Clément Janequin de Dominique Visse entrait en studio avec le Septiesme Livre de Chansons de Josquin (Ricercar).

• Les Préludes de Chopin, le Children’s Corner de Debussy et les Tableaux d’une exposition de Moussorgski : programme du nouvel album de Behzod Abduraimov, à venir chez Alpha.

JOSÉ ANTÔNIO DE ALMEIDA PRADO

1943-2010

YYYYY Concerto no 1. Aurora. Concerto fribourgeois.

Sonia Rubinsky (piano), Orchestre philharmonique de Minas Gerais, Fabio Mechetti.

Naxos. Ø 2019. TT : 1 h 12’.

TECHNIQUE : 3,5/5

Brillant pianiste attiré par l’avantgarde européenne, Almeida Prado s’installe à Paris pour travailler la composition avec Nadia Boulanger en 1970. Il y devient aussi – cela s’entend – l’élève de Messiaen aux côtés de Murail et de Grisey, fréquente Foss et Ligeti à Darmstadt. Rentré au Brésil, il entame une brillante carrière partagée entre l’enseignement et la scène, infestant ses compositions d’un retour aux sources nationales percutant, d’un penchant pour la synesthésie et d’une « transtonalité » libre. La pianiste brésilienne Sonia Rubinsky, déjà remarquée dans une intégrale Villa-Lobos (Naxos), fait preuve d’autorité et brille de mille feux. Il faut dire que les trois partitions ont des couleurs chatoyantes, ne dédaignant pas les effets spectaculaires, quasi cinématographiques. Le Concerto no 1 (1982-1983) est une vaste élaboration de forme sonate monothématique sur un motif de quatre notes. Aurora (1975) offre un palimpseste des dix-huit Cartes ce-lestes – « uranographie » pour piano écrite à l’intention du planétarium de Sao Paulo – qu’Aleyson Scopel a entrepris d’enregistrer pour Grand Piano (cf. no 647).

Commandé par les mécènes suisses Paul et Margrit Hannloser à l’occasion du tricentenaire Bach, le Concerto fribourgeois (1985) est très réussi malgré sa curieuse fin en queue de poisson. Il repose sur le sujet de la fugue en fa dièse mineur BWV 859 et les notes B-A-C-H, traités en subtiles variations pour piano et orchestre à cordes. Michel Stockhem

JOHANN SEBASTIAN BACH

1685-1750

YYYYY Le Clavier bien tempéré (Livre I). Prélude et fugue BWV 846a.

Vincent Bernhardt (clavecin).

Calliope (2 CD). Ø 2019. TT : 1 h 59’.

TECHNIQUE : 3,5/5

Vincent Bernhardt entend revisiter le premier Livre du Clavier bien tempéré en choisissant un instrument doté d’une solide assise – l’organiste qu’il est y puise une grande variété de registrations. Son choix s’est donc porté sur la copie d’un clavecin de Christian Zell (1728) auquel ont été ajoutés une seconde table d’harmonie et un jeu de 16’. En parallèle de cette quête organologique, l’interprète a sondé le manuscrit et les sources d’époque dans le moindre détail afin d’y déceler les intentions et le geste du compositeur.

Le résultat est de bout en bout passionnant. Du ténu au massif, le spectre sonore ne cesse de redessiner les perspectives de paysages pourtant familiers : le Prélude BWV 847 a-t-il jamais grondé à ce point ? Le musicien investit chacun de ces quarante-huit climats avec une flamme dont les subtiles variations d’intensité reflètent la qualité de sa réflexion. La clarté des idées est partout évidente ; elle permet une prise de risques expressifs payante, telle la lenteur des Prélude et fugue BWV 853 qui confère au premier un air de tableau hivernal tandis que la seconde rumine de profondes pensées.

Capable de se montrer lapidaire, incisif, tout autant que galant, primesautier ou mélancolique, Bernhardt exploite les irrégularités rythmiques et les silences pour insuffler à sa vision une éloquence sensible. Seules quelques lourdeurs passagères l’empêchent de se hisser au même rang que celles de Pierre Hantaï (Mirare) ou de Céline Frisch (Alpha) ; elle n’en reste pas moins à explorer et à méditer avec l’attention et la gratitude dues à ce qui nourrit et élève. Jean-Christophe Pucek

YYY Motets BWV 225-230. Et Œuvres de G. Gabrieli, Bertolusi, Gallus.

Pygmalion, Raphaël Pichon.

HM. Ø 2019. TT : 1 h 18’.

TECHNIQUE : 4/5

Bien que destinés, pour la majorité d’entre eux, à un usage funèbre, les motets de Bach sont traversés par l’élan de la vie, imposant de négocier sans cesse l’équilibre entre recueillement et avancée. Raphaël Pichon les inscrit dans l’héritage de la Renaissance et de la pratique des cori spezzati à la vénitienne ; les trois compléments de programme, parfaitement choisis et interprétés, illustrent ces filiations avec justesse.

L’optique défendue par Pygmalion dans Bach ne diffère pas de celle à laquelle il nous a habitués : sa carrure franche, sa séduction plastique accrochent tout de suite l’attention, mais la volonté de prouver que l’on est en capacité de faire finit par se muer en une extériorité qui éloigne du cœur de la musique. Opulent à défaut d’être toujours irréprochable (des imprécisions à la fin de Komm, Jesu, komm), le chœur impressionne par son aisance à épouser les chorégraphies dessinées par son directeur ; à l’instar des jubilants Singet dem Herrn et Lobet den Herrn, Der Geist hilft unser Schwachheit auf est, sur ce point, une réussite. L’abandon confiant en la certitude d’un au-delà meilleur qui imprègne Jesu, meine Freude, l’aspiration du fidèle à l’union avec son Créateur parcourant Fürchte dich nicht manquent hélas d’une ferveur véritable ; on admire l’étoffe sans qu’elle nous réchauffe jamais. Dominé jusqu’à l’excès par archiluth et théorbe, le petit ensemble instrumental, où l’on est surpris de ne pas trouver au moins les redoublements prévus par le compositeur dans le BWV 226, s’acquitte avec naturel de son rôle de soutien.

Que reste-t-il donc à cette version ? Une démonstration de savoir-faire choral, un sens indéniable de la pulsation, une jouissance du beau son. Trop décorative, elle s’efface devant le dramatisme exacerbé de Gardiner II (SDG) et la luminosité habitée de Suzuki (Bis), tous deux couronnés par un Diapason d’or. Jean-Christophe Pucek

Y Y Y Y Y Variations Goldberg. Lang Lang (piano).

DG (4 CD). Ø 2020. TT : 3 h 21’.

TECHNIQUE : 4/5

On attendait cet album avec une impatience un peu ironique… on n’est pas déçu. D’abord, par l’appareil marketing : vous aurez le choix entre la version basique en 2 CD, une version vinyle si vous voulez vous livrer aux joies du scratch et une version « Deluxe » en 4 CD, où la version officielle est doublée d’un concert en l’église Saint-Thomas de Leipzig, également lieu de l’enregistrement « de studio ». Expérience mystique garantie, témoin un portfolio kitschissime. Puis, Margot aura de quoi pleurer : il y a là tout ce qu’on peut attendre en matière d’émotionsà-fleur-de-peau, de pâmoisons (l’Aria !), de brutalités (Variations IV ou X), de sublîîîme (XIII et toutes les variations lentes).

S’il n’y avait que cela, on rangerait ce disque en haut de ses étagères, parmi des mouchoirs de dentelle parfumés au réséda. Il y a aussi, heureusement, un vrai projet musical. Lang Lang joue toutes les reprises ; il les orne toutes, non sans science et non sans goût. Avec cela, des libertés très romantiques avec le texte : décalages de mains dans l’Aria, ajout d’octaves dans la Variation XXIX voire d’une troisième voix dans la VII, pédale généreuse dans la XX. En bon postmoderne, le pianiste se place ainsi en consommateur-roi, piochant à son gré dans les virtualités du texte – doublées par les reprises – comme dans les rayonnages doublement séculaires de l’interprétation musicale.

Tout cela est suprêmement bien fait mais sent l’étude et la pose. La troisième voix est un séduisant contresens dans une variation qui pastiche un duo de Grigny ; l’extrémisme des tempos lents n’évite pas l’ostentation, les basses sont plantées au marteau ; et l’ornementation, quasi réservée à la main droite, est plus décorative qu’expressive. Le concert du coffret « Deluxe » apporte une tension plus spontanée à un point de vue sans doute narcissique mais qui donne sérieusement à réfléchir, et que même les détracteurs les plus exaspérés de Lang Lang ne pourront réduire à un catalogue de gesticulations. Paul de Louit

LUDWIG VAN BEETHOVEN

1770-1827

YYYY Concerto pour violon (cadence Kreisler) (b). Trio à cordes op. 3 (a).

3 Gaede (a). Daniel Gaede (violon), Orchestre philharmonique de chambre polonais, Wojciech Rajski (b).

Tacet (2 SACD). Ø 2017-2018.TT : 1 h 25’.

TECHNIQUE : 4/5

TECHNIQUE SACD : 4/5

C’est un couplage original que propose Daniel Gaede, ancien violon solo des Wiener Philharmoniker, souvent entendu au sein de l’excellent trio à cordes qui porte son nom. Il ne s’agit pas cette fois du même ensemble : 3 Gaede est une formation familiale avec ses deux frères, Thomas (médecin) à l’alto et Sebastian (violoncelliste de l’orchestre de l’Elbphilharmonie). Sous leurs archets, l’Opus 3 affiche un classicisme élégant. Dans cette vaste page de jeunesse bâtie en six mouvements, non sans filiation avec le célèbre Divertimento KV 563 de Mozart, Daniel Gaede mène le discours de main de maître avec la rigueur qu’on lui connaît. Si elle trouve un bel équilibre entre lyrisme et espièglerie, leur lecture peine toutefois à apporter un nouvel éclairage.

Cela vaut également pour le concerto. La lisibilité de toutes les voix est exemplaire (comme l’équilibre soliste-orchestre), le discours solidement bâti, dans une esthétique parfaitement classique, le propos, sobre, précis, fermement articulé. Timbres lumineux, intonation superbe, le violoniste déploie une véritable aisance (notamment dans la cadence de Kreisler), porté par un orchestre de chambre homogène. Dans le Larghetto, le chef polonais Wojciech Rajski soutient à la perfection le chant céleste de Gaede. Le finale, un rien rigide et conventionnel, manque toutefois d’imagination et de liberté pour convaincre pleinement. Jean-Michel Molkhou

RÉFÉRENCES pour le Trio op. 3 : Heifetz/Primrose/Piatigorski (RCA), Trio Grumiaux (Philips), Perlman/Zukerman/Harrell (Emi), Trio Zimmermann (Bis).

YYYYSonate « A Kreutzer » (arr. quintette à cordes). Quatuor à cordes op. 18 no 3.

Quatuor Zaïde, Bruno Delepelaire (violoncelle).

NoMadMusic. Ø 2019. TT : 1 h 05’.

TECHNIQUE : 4/5

Fondé en 2009, révélé au Concours de Bordeaux, le Quatuor Zaïde poursuit un itinéraire discographique résolument hors des sentiers battus. Après un attrayant arrangement de La Flûte enchantée (cf. no 680), les quatre jeunes femmes dévoilent une transcription anonyme, publiée à Vienne quatre ans après la mort de Beethoven, de sa Sonate pour violon et piano no 9 « A Kreutzer » pour quintette à deux violoncelles – certains se demandent si elle n’est pas du compositeur lui-même.

Les deux violoncelles renforcent la profondeur et la force de projection des basses. La redistribution des deux parties originelles entre les cinq archets a été opérée avec une impressionnante virtuosité d’écriture, faisant fuser et passer de façon presque imperceptible les éléments rythmiques et thématiques d’un instrument à l’autre. Les Zaïde et Bruno Delepelaire prennent ce rhabillage pour le moins fascinant à bras-le-corps. Sonorités pointues, beaux contrastes dynamiques, articulations nettes, tempos presque toujours très vifs, inflexions nerveuses : tout contribue ici à restituer l’énergie dévastatrice, la puissance tellurique de l’original, les nuançant au passage d’un aspect plus polyphonique et moins extraverti ou concertant. Mais on regrette un certain manque de densité et de mystère dans l’Andante con variazioni.

Le couplage est loin d’être absurde. Beethoven est déjà intensément lui-même dans son Quatuor op. 18 no 3 en majeur : dès le méditatif premier mouvement, nulle prédominance excessive ou archaïque du premier violon, tous les instruments tissent une trame frémissante. Sans se prétendre rigoureusement « historiquement informée », la vision incisive du Quatuor Zaïde se veut classique, regardant vers le passé. On apprécie d’autant plus de soudaines et trop rares envolées sensuelles, préromantiques et rêveuses, notamment dans un Andante con moto fort bien timbré et raffiné. Patrick Szersnovicz

YYYY Les seize quatuors à cordes. Grande Fugue op. 133. MANTOVANI : Quatuor à cordes no 6 « Beethoveniana ».

Quatuor Kuss.

Rubicon (8 CD). Ø 2019. TT : 8 h 37’.

TECHNIQUE : 4/5

Ensemble berlinois fondé en 1991, le Quatuor Kuss a d’abord étudié avec des membres des Quatuors LaSalle et Cherubini. Il s’est rapidement forgé une belle réputation par l’originalité de ses programmes (mêlant parfois musique, littérature, théâtre ou danse) et l’étendue de son répertoire (de la Renaissance à Kurtag et Lachenmann). Leur intégrale Beethoven, enregistrée en concert à Tokyo, a d’abord pour atout quatre somptueux Stradivari (les instruments du fameux Quatuor Paganini) prêtés pour la circonstance. La vision d’ensemble, vigoureuse et affûtée, confère assez paradoxalement un style volontiers acéré aux premiers quatuors et aux quatuors médians, sans curieusement se départir d’une lecture parfois plus mesurée, introspective et classicisante dans les derniers.

Les Quatuors nos 1, 5 et 6 sont les mieux joués de l’Opus 18, alors que des accents sophistiqués et de fréquentes ruptures dans la continuité dramatique déconcertent dans les « Razoumovsky », notamment les nos 7 et 8, qui ne peuvent rivaliser – sur le plan de la tension de l’articulation, de l’approfondissement rythmique et du sens du détail – avec la réussite récente des Ebène (Erato, Diapason d’or, cf. no 684). Si le lapidaire no 11 « Quartetto serioso » ne manque pas de force d’impact, il pourrait être davantage intériorisé et interrogatif. Ce qui vaut aussi pour les essentiels nos 12 et 14, un rien décevants malgré de magnifiques passages : le souvenir des Juilliard I, des Italiano ou des Alban Berg I est ici un peu écrasant pour les Kuss.

Les nos 15, 16 et 13 (avec la Grande Fugue et sans le finale de substitution), mieux venus, dépassent une option trop sagement analytique et osent des contours heurtés, de puissantes structures soutenues par l’homogénéité des timbres. En complément, le Quatuor no 6 de Bruno Mantovani (né en 1974), écrit pour l’ensemble berlinois, permet d’apprécier un concis mais passionnant patchwork de citations des quatuors de Beethoven, d’une brillante et réjouissante virtuosité d’écriture. Patrick Szersnovicz

YYYSymphonies nos 1 à 5.

Le Concert des Nations, Jordi Savall.

AliaVox (3 SACD). Ø 2019.TT : 2 h 51’.

TECHNIQUE : 3/5 TECHNIQUE SACD : 3/5

Lors de sa parution en 1997, l’« Eroica » de Jordi Savall, première incursion du chef catalan dans l’univers beethovénien, avait divisé les esprits : ni plus ni moins que celles de Brüggen, Harnoncourt et Gardiner. Chaque mesure attestait une véritable pensée à l’œuvre, un style affûté, une urgence et une discipline imposant le respect.

S’il montre le même souci de coller aux tempos originaux, le remake de 2019 s’en démarque légèrement par des sonorités plus rauques (coda de l’Allegro con brio) et une théâtralité où l’Ecole de Mannheim, Carl Philipp Emanuel Bach voire Rameau jouent des coudes dans un arbitraire qui a son charme.

Les autres gravures se situent un cran en dessous. Après s‘être récemment fourvoyé dans les trois dernières symphonies de Mozart ( ), Savall déçoit ici pour les mêmes raisons : non pour des postulats qu’il défendrait de manière rigide ou alambiquée mais, au contraire, pour le flou d’une approche qu’aggravent d’incessantes approximations instrumentales. Les deux premières symphonies souffrent ainsi d’une pulsation rustaude, ménageant peu de subtilité rhétorique. Difficile, entre ces phrasés laissés au hasard et ces tutti n’est pas mieux lotie : l’ est un empilage sans ligne ni énergie, tandis que l’ marque les temps, perdant d’emblée l’essentiel de sa sveltesse. Et que dire d’un finale engoncé, privé d’air et de lumière… Face à cette musique déjà meurtrière pour les formations qui en maîtrisent les codes, Le Concert des Nations partait avec un handicap qui justifie toute notre indulgence.

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