Paris-Kuala Lumpur en B747-400 Arrivée anticipée
On l’apprécie notre pilote automatique, très agréable pour cette croisière nocturne en direction de l’Asie du Sud-Est. D’autant plus qu’en pleine nuit, il n’y a rien à admirer à l’extérieur, même l’Himalaya est invisible à l’horizon, uniquement mentionnée sur les reliefs du ND (fig. 1). Les passagers somnolent ou se gavent de programmes vidéo, le personnel de cabine commence à prévoir le service du petit-déjeuner, et l’équipage du cockpit alterne entre vérifications d’usage et confirmations radio auprès des différents centres de contrôle aérien qui se suivent sur cette longue route. Bref il n’y a pas beaucoup d’activité à l’avant de l’appareil jusqu’à arriver au-dessus de la péninsule malaise (fig. 2). Le bon côté des choses est que le temps disponible (en l’absence de toute défaillance ou de tout incident à bord) peut être mis à profit pour préparer l’arrivée à Kuala Lumpur. Car même avec l’aide du PA, de l’organisateur SimBrief et des systèmes de guidage automatique, il y a plusieurs aspects à prendre en compte.
La problématique
La séquence de préparation d’arrivée est simple si on se contente d’en rappeler les différentes étapes: détermination de la piste d’arrivée, sélection d’une trajectoire d’arrivée (STAR) compatible à la fois avec la direction d’arrivée et la piste affectée, programmation des paramètres d’arrivée dans le CDU et finale assistée. Les choses se compliquent lorsqu’un aéroport dispose de plusieurs pistes, puisqu’elles peuvent conditionner les trajectoires d’arrivée. Précisons d’emblée qu’on ne va pas suivre le guidage de l’ATC, en général irréaliste dans FS/P3D (alors que MSFS, en intégrant les STAR réelles, est
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