12 CONSEILS POUR BIEN CHOISIR VOTRE COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
1 Profitez d’une certaine liberté
On ne le sait pas assez, et c’est dommage : la quasi-totalité des contrats santé individuels (et collectifs) du marché sont aujourd’hui “responsables” et “solidaires”. Ces deux adjectifs, instaurés par la réglementation, sont importants car ils agissent comme des garde-fous pour le consommateur. D’abord, aucune sélection médicale (par le biais d’un questionnaire de santé) ne peut avoir lieu. Autrement dit, même gravement malade, il vous est possible de souscrire une assurance complémentaire santé (couramment appelée “mutuelle”) auprès de l’assureur de votre choix. Ce dernier ne peut évaluer le risque que vous représentez et, bien sûr, le tarifer en conséquence. Ensuite, aucune surprime ou majoration individuelle de cotisation ne peut vous être imposée si, une année donnée, vous devenez “gros” consommateur de soins. Dans ce même esprit, l’assureur n’a pas le droit de résilier votre contrat, y compris s’il juge votre “sinistralité” (entendez par là, votre consommation de soins) trop importante : les garanties vous sont accordées de façon viagère, à moins que vous ne décidiez de changer d’assureur. Enfin, il est possible de souscrire une assurance individuelle santé à tout moment, ou presque, car de moins en moins de contrats comportent des âges limites au-delà desquels il n’est plus possible d’adhérer. Depuis peu, il est également possible de changer de contrat plus facilement qu’auparavant (voir le conseil no 12).
2 Choisissez votre praticien avec soin
Respecter le parcours de soins coordonnés, c’est-à-dire consulter son médecin traitant avant le spécialiste (sauf accès libre pour les gynécologues, ophtalmologues, stomatologues et psychiatres) vous permet d’être remboursé de façon optimale par l’Assurance maladie. Son intervention est dans ce cas de 70 %, et non de 30 % des bases. De ce fait, pour avoir le moins de reste à charge possible, vous devez souscrire des niveaux de garantie élevés et donc payer cher votre complémentaire santé. Or, cette tendance peut facilement être inversée si vous prenez le temps de regarder quel spécialiste de ville pratique des dépassements et quel autre n’en pratique pas. Cette démarche est très facile : il suffit d’utiliser l’annuaire de l’Assurance maladie ().
