Cal Crutchlow « On sera tous heureux de se retrouver »
est des confinements moins pénibles que d’autres. Voilà pourquoi Cal Crutchlow n’a pas hésité longtemps, début mars, lorsqu’il a compris qu’une bonne partie de la planète allait devoir se replier sur elle-même pour une durée indéterminée, à cause de cette foutue pandémie de coronavirus. Ni une, ni deux, le pilote britannique a pris sa femme Lucy et sa fille Willow sous le bras, direction San Diego. Cela fait un moment que la famille Crutchlow s’est installée à temps partiel en Californie, en attendant d’y vivre pour de bon le jour où Cal en aura fini avec la compétition. confie le pilote Honda. Depuis le mois de mars, le trentenaire assure-t-il. Même si la retraite n’est pas encore à l’ordre du jour, profiter d’un confinement moins liberticide qu’en Europe ne pouvait que séduire Cal Crutchlow. Quand d’autres ont dû passer des semaines à pédaler sur leur home-trainer, lui a pu se défouler sur les routes de San Diego. concède celui qui est ami avec le cycliste Mark Cavendish. Si Jack Miller a profité du confinement australien pour faire de la moto quotidiennement, Cal Crutchlow assure de son côté qu’il ne retouchera pas un guidon avant de retrouver sa Honda RC213V. Le Britannique est l’un des rares à ne pas s’entraîner en flat-track ou en motocross: Si tout va bien, cela pourrait se faire à Jerez, en juillet. L’ouverture de la saison 2020 serait alors organisée après huit mois sans le moindre Grand Prix. souligne Cal. Sauf qu’il n’y a jamais eu de GP en Andalousie en juillet, et que le calendrier qui se dessine devrait contraindre dans un premier temps les pilotes à enchaîner une demi-douzaine de courses sur trois circuits espagnols.
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