Les Français, entre espoir et désespoir
romu dans la catégorie reine de la discipline, Lucas Mahias est aujourd’hui notre plus sûr représentant en Superbike mondial. Champion du monde d’endurance 2016, champion du monde Supersport 2017 et vice-champion en 2018 et 2020, Lucas a, du haut de ses 32 ans, encore soif de progression. Et forcément, le Superbike est la prochaine étape. C’est avec team Puccetti qu’il relève le défi. , peste-t-il. Une fracture de la clavicule non plus. Pour autant, et malgré un net manque de roulage, les premières courses de la saison ont été plutôt encourageantes. explique Lucas. Une part de malchance qui le propulse dans une spirale négative à laquelle il lui est difficile d’échapper. Une chute à 250 km/h dans l’avant-dernier virage du circuit. La fracture peine à se consolider. Le Français est bien entendu déçu : Alors qu’il signe le 14 temps après la première journée d’essais à Magny-Cours, Lucas en remet une couche lors de la troisième séance et s’envole dans le premier virage du circuit : Casque cassé, le pilote est déclaré forfait pour la journée du samedi. Il loupe ainsi la première course du week-end. Dimanche, lorsqu’il arrive sur le circuit, il décrit ainsi son état : Autant dire qu’il ne fallait pas s’attendre à des miracles. Dans le sprint de la Superpole Race, il arrache la quatorzième place à Tito Rabat. Dans la deuxième course de la journée, il ferraille avec Christophe Ponsson pour, au final, se faire piquer la douzième place par son compatriote. Seule consolation du week-end : le contrat qu’il devait signer pour pérenniser sa place en 2022 dans le team italien et qui tardait à arriver semble finalement acté. De quoi voir l’avenir un peu plus sereinement et envisager de faire l’impasse sur les dernières courses de la saison afin de consolider définitivement sa fracture et ainsi repartir à 100% de ses capacités pour attaquer la préparation hivernale. Finalement très proche de Lucas en performances ainsi qu’en résultats à Magny-Cours, l’autre Français du championnat du monde SBK revient de loin. Christophe Ponsson, 25 ans, a déjà une longue carrière de pilote derrière lui. Initié précocement – il n’a alors qu’une dizaine d’années – au Supermotard par Stéphane Chambon, un ami de son père, Christophe écume ensuite les différents championnats d’Europe, d’Espagne, en 600 et 1000, avant de participer à sa première saison de SBK en 2015. Vice-champion d’Espagne Superbike en 2019, il signe de nouveau pour l’aventure du Mondial SBK cette saison. Au point qu’il fait l’impasse sur l’épreuve d’Assen afin de réorganiser intégralement la structure, qui appartient à son père, et s’adjoint les services de Randy de Puniet comme coach sportif. Le bilan comptable est franchement favorable. , se félicite l’intéressé qui semble bien conscient de la marche qui le sépare… de la plus haute marche du podium :
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