Le jour où Sarron a battu Spencer
our ceux qui ont de la mémoire, cette victoire historique signée Christian Sarron reste un morceau d’anthologie du sport motocycliste français. Entre les succès de Pierre Monneret (en 1954 à Reims devant Alfredo Milani) et de Régis Laconi (en 1999 à Valence, en Espagne, devant Kenny Roberts Junior), toujours en 500, cette victoire de Christian Sarron s’inscrit au beau milieu d’une période de domination des pilotes américains et australiens. Passés par l’école du dirt-track, les héritiers de Kenny Roberts s’appellent Randy Mamola, Eddie Lawson, Freddie Spencer, Mike Baldwin, Wayne Gardner. Un peu plus tard, Christian Sarron aura aussi affaire à Kevin Schwantz, Kevin Magee, Wayne Rainey et Mick Doohan. Le Français va surnager au milieu de ces Anglo-Saxons pendant six saisons, et sera le seul pilote européen à leur tenir tête. Pour l’anecdote, le jour de sa victoire à Hockenheim, le 19 mai 1985, cela fait près de trois ans que pas un Grand Prix 500 n’a échappé aux pilotes américains. Pour appuyer le témoignage de l’acteur principal de cette journée
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