PASCAL COMELADE
“J’ai un problème avec l’underground”
RENDRE VISITE À PASCAL COMELADE CHEZ LUI, DANS SA MAISON-STUDIO, au coeur d’un magnifique village des Pyrénées-Orientales, c’est une véritable expérience, une immersion dans un monde parallèle. On vient parler de ce nouvel album, mais on parle évidemment d’autre chose. De Captain Beefheart et de Vince Taylor. De Sun Ra et de Can. De peinture. De littérature. Et c’est bien aussi. Passionnant même, à l’image de ce musicien génial, inimitable, autodidacte revendiqué, infiniment cultivé, qui pratique un art affranchi de beaucoup de nos contraintes modernes. Les détestations de Comelade sont aussi intéressantes que ses amours. Les artistes comme lui sont rares, car intenses, empreints d’une folie douce, et en même temps normaux, accessibles et attachants. Une simple question et l’interview est finie, deux heures et demie d’enregistrement plus tard — plus tout ce qui a été dit en off. Et il rappelle le lendemain pour compléter ses propos! Largement de quoi faire un hors-série. Bref… Morceaux choisis.
La première prise est la bonne
Rock&Folk: Sur ce nouvel album, il y a beaucoup d’intervenants, notamment votre complice de longue date, Richard Pinhas à la guitare.
Il n’est pas considéré comme il devrait l’être. Ses disques sont réédités au Japon, aux Etats-Unis, son catalogue
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