«Un soulaggement total»
David, nous sommes à Arco pour les derniers GP. Quel sentiment prédomine chez Infront? Un soulagement peut-être?
« Un soulagement total, oui, car c’était une année… Quand on voit ce qui s’est passé depuis le mois de février, puis mars quand on a dû annuler l’Argentine juste avant que le fret ne soit expédié, ce fut un gros choc. Après, il y a eu un combat que l’on a dû mener pour pouvoir sauver ce championnat, pour trouver des solutions et trouver des organisateurs et des fédérations qui avaient le terreau pour pouvoir repartir… On a réussi à repartir en Lettonie et une fois la première course lancée à Kegums, cela a redonné espoir aux autres organisateurs et tout s’est enchaîné, jusqu’à ces trois GP à Arco. On aura réussi à faire 18 GP cette année dans des conditions très particulières, mais disons qu’éthiquement, les champions du monde auront mérité leur titre! Pour en revenir à ta question, oui, il y a du soulagement et beaucoup d’admiration pour tous ceux qui ont joué le jeu pour qu’on fasse ce championnat. »
Il est temps qu’il se termine au vu du durcissement des mesures dans beaucoup de pays?
« On se doutait un peu que, l’hiver venant, cela repartirait plus fort, comme toutes les sortes de grippes. C’est vrai que cela devient de plus en plus compliqué, même si pour les sports professionnels on est aujourd’hui mieux lotis qu’en mars dans la mesure où les différents gouvernements ont bien scindé sport professionnel et sport amateur. Le sport professionnel est comme un métier, et cela apporte des perspectives pour le futur proche. On termine au bon moment, c’est sûr. »
Le leitmotiv quand vous avez repris, c’était quoi? Sauver le championnat, sauver des emplois?
« Exactement. Le paddock, c’est
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