Séparatisme : quand les associations se font prier
Ce sont dix grands principes, classiques, presque banals, allant du respect de l’égalité hommes-femmes au rejet de la haine en passant par la liberté de conscience. Dix grands principes, dont L’Express a eu connaissance, qui forment l’ossature du « contrat d’engagement républicain » prévu dans le projet de loi sur le séparatisme. Et qui, avant même leur présentation en conseil des ministres, le 9 décembre, provoquent un vif mouvement de rejet dans le monde associatif. Beaucoup, dans cet univers, avaient cru à une simple charte, sans engagement autre que moral. Et vivent comme une marque de défiance et un chantage insupportable l’obligation de respecter ce contrat sous peine de sanctions. Des réticences qui pourraient réduire à néant l’efficacité de l’outil.
Pourtant, dès le 2 octobre, dans son discours aux Mureaux (Yvelines), Emmanuel Macron avait affiché sa détermination. « Ce que nous constatons […], c’est que nombre d’associations proposant des activités sportives,
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