Séparatisme: ce qui bloque
« Ils ne passeront pas. Ils ne nous diviseront pas. » Ce vendredi soir, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), quelques heures à peine après l’effroyable assassinat d’un professeur, Emmanuel Macron affche sa détermination face à ceux qui menacent la République. Quinze jours plus tôt, déjà, le2 octobre, à quelques kilomètres à peine de là, aux Mureaux, il avait clamé sa volonté de lutter contre l’islam radical: « Ce à quoi nous devons nous attaquer, c’est le séparatisme islamiste. C’est un projet conscient, théorisé, politico-religieux, qui se concrétise par des écarts répétés avec les valeurs de la République. »
Ce jour-là, ils sont nombreux à féliciter le président de la République pour cette fermeté renouvelée en faveur de la laïcité. Désormais, ils le sont tout autant à dénoncer la faiblesse de la réponse apportée et le retard pris depuis 2017 – le discours a été maintes fois annoncé avant d’être reporté. Entre-temps, un cruel engrenage fait de dénonciation, de rumeurs et de réseaux sociaux s’est mis en branle. Entre-temps, un homme – un professeur – est mort pour avoir voulu enseigner la liberté
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits