Les muses du pop art
our beaucoup, le pop art se résume à Andy Warhol. Avec ses portraits de Marilyn Monroe, ses boîtes de soupe Campbell’s ou son papier peint à tête de vache, il a cannibalisé ce mouvement – comme la contraction d’érotomane et d’automobile – d’Évelyne Axell, surnommée la « Warhol au féminin », qui peint, en 1966, un couple nu dans l’espace, un pneu rouge entourant leurs deux visages; les photographies de Hannah Wilke, qui pose à la manière des stars mais le corps couvert de chewing-gums sculptés en forme de vulves; ou encore le triptyque en bronze de Niki de Saint Phalle, sculpture monumentale dans laquelle elle entremêle des crucifix, des armes et des chauves-souris. Avec audace et flamboyance, ces artistes ont imaginé un avenir radieux. Un message à se remémorer en ces temps anxiogènes.
