Une chef comme un autre

Premier ministre néo-zélandais, répond en direct sur le déconfinement dans son pays, quand les tableaux sur le mur derrière elle commencent à osciller : Elle sourit imperturbable, on voit ses dents de lapin, elle continue son interview presque amusée, avant d’annoncer : Grâce à elle, à Angela Merkel et à d’autres le leadership féminin est devenu le sujet de qui accueille les travaux de chercheurs sur le leadership en entreprise et en politique, a publié au fil des ans des articles fascinants. Il faut pouvoir supporter le langage raide des érudits, mais je conseille un article récent, rédigé par des experts suisses et allemands, qui constate la faillite relative de la sélection des élites et propose d’introduire de l’aléatoire dans le parcours des carrières. Oui, vous avez bien lu : une part de hasard et de loterie pour compenser les défauts de la compétition pure. Dans la balance entre risques d’incompétence et dangers de l’hubris, il paraît que nous serions statistiquement gagnants. Je doute toutefois que l’émergence de gouvernantes par tirage au sort soit une solution féministe.